Alexandre Simionovici nominé par l’Institut Universitaire de France

Alexandre Simionovici, professeur de classe exceptionnelle à l’Université Grenoble Alpes et chercheur à ISTerre, vient d’être nommé membre senior de l’Institut Universitaire de France [1] (IUF).

Alexandre Simionovici travaille sur une méthodologie hyperspectrale hautement sensible des matériaux solides pour identifier les traces de vie présente ou passée, en utilisant les propriétés non destructives, pénétrantes et à haute résolution des faisceaux de rayons X de l’ESRF. Pour ce faire, il a conçu et breveté avec une équipe internationale un porte-échantillon extraterrestre de quarantaine, pour pouvoir rapporter et analyser les échantillons des missions JAXA Hayabusa 2, NASA Osiris Rex et Mars 2025. Le conteneur a été testé avec un faisceau micrométrique de rayons X sur plusieurs météorites contenant des traces putatives de la vie, et sur les analogues bio-minéraux. Grâce à la taille nanométrique des faisceaux des rayons X (10-20nm), Alexandre et son équipe peuvent d’ores et déjà quantifier des éléments Z intermédiaires (nombre atomique) dans des matrices minérales et biologiques à faible Z jusqu’à quelques ppm au sein des échantillons extraterrestres, niveau auquel la vie apparaît sur les minéraux.

Le 7 juin, il réalisera un séminaire sur ses recherches à ISTerre intitulé "Search for life from the nm to the light year scale" à 14h dans l’Amphithéâtre Wilfrid Kilian.

 En savoir plus sur le porte-échantillon de sol martien.

[1L’Institut universitaire de France a pour mission de favoriser le développement de la recherche universitaire de haut niveau et de renforcer l’interdisciplinarité. Il a été créé par le décret du 26 août 1991, sous la forme d’un service du ministère chargé de l’enseignement supérieur, pour que l’activité scientifique d’enseignants chercheurs de haut niveau soit reconnue et encouragée dans leur université d’appartenance, et non par la voie traditionnelle d’une nomination dans un grand établissement parisien, un organisme de recherche ou à l’étranger.
Les enseignants-chercheurs nommés à l’Institut universitaire de France sont placés en position de délégation. Ils continuent à exercer leur activité dans leur établissement d’appartenance et sont déchargés des deux tiers de leur service d’enseignement.