Projet SPRING : SPectroscopie InfraRouGe des matériaux planétaires hydratés

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Durée : 2011 - 2014

Financement : ANR Jeunes Chercheurs, Jeunes Chercheuses - JCJC

Coordinateur : Pierre Beck (IPAG, Grenoble)

Equipes ISTerre impliquées :
 Minéralogie

Contact ISterre : German Montes-Hernandez
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**Résumé du projet :

Spectroscopie infrarouge des matériaux planétaires hydratés
Nous essayons de caractériser l’hydratation de la surface de Mars et des météorites et de construire un lien avec les comètes et les astéroïdes sombres.

Mesurer et comprendre la minéralogie hydratée de Mars, des chondrites et des astéroïdes.
Dans ce projet nous essayons de comprendre la minéralogie de la surface de Mars. Dans le vis-IR, deux absorptions sont présentes de façon globale : une absorption dans le visible, responsable de la couleur rouge et une absorption à 3-µm. Dans ce travail nous essayons de comprendre cette dernière, probablement liée à la présence d’un ou de plusieurs minéraux hydratés. Nous essayons aussi de comprendre la présence de carbonates observée très récemment. Pour ce faire nous testons un mécanisme, qui est la formation par une réaction gas-solide, entre une surface minérale et du CO2-gaz.
Les météorites sont des échantillons uniques, car elles renseignent sur les premières phases de formation du système solaire. Ces roches sont un échantillonnage naturel d’astéroïdes et aussi possiblement de comètes. Au sein des diverses familles de météorites, les chondrites carbonées sont considérées comme les plus primitives. Celles-ci montrent l’action d’eau liquide à un moment de leur histoire, car elles contiennent une quantité importante de minéraux hydratés. Elles témoignent donc probablement de la toute première présence d’eau liquide dans le Système solaire.

Caractérisation expérimentale d’échantillons naturels (météorites) et d’analogues
Pour comprendre la présence de carbonates à la surface de Mars, nous avons développée un système permettant de mesurer les cinétiques de carbonatation par réaction gaz-solide. Pour comprendre la minéralogie hydratée des chondrites carbonées nous avons attaqué trois approches : i) la spectroscopie infrarouge sur poudre ii) les analyses thermogravimétriques (TGA) iii) la spectroscopie XANES au seuil du fer (source synchrotron). Dans l’objectif de construire un lien avec les astéroïdes hydratés, nous réalisons des mesures avec le spectro-photogoniomètre disponible à l’IPAG. Nous réalisons aussi des mesures photométriques en collaboration avec l’Université de Berne.