Projet SUPNAF : Sismicité de la faille Nord-Anatolienne, Turquie

Liens entre complexité de la faille, essaimage de la sismicité et
vitesse de rupture : l’importance de l’étude de la Faille Nord
Anatolienne

Durée : 2009 - 2012
Coordinateur  : Jean Schmittbuhl (Institut de Physique du Globe de Strasbourg)
Contact à ISTerre : Michel Bouchon
Participation de l’équipe Mécanique des failles
Collaborations extérieures :
 IPGS
 BRGM

Existe-t-il deux types de faille : l’une ayant une structure simple (peu ramifiée, segments linéaires), présentant peu de sismicité hormis au voisinage de la zone de nucléation (précurseurs) et une propagation supershear de la rupture avec possibilité de partionnement du déplacement, l’autre ayant une structure complexe (multi-échelle), beaucoup de sismicité (en particulier des répliques) et une propagation de la rupture sub-Rayleigh ?

Voici le problème qu’il est proposé de traiter dans ce projet en prenant pour objet d’étude l’un des meilleurs sites possibles : la partie occidentale de la faille nord Anatolienne (de la mer de Marmara à la région d’Izmit-Duzce, épicentres des séismes de 1999). Ce site a été très largement étudié et donc beaucoup d’informations sont disponibles. Il existe un réseau sismologique à terre très dense et des campagnes d’OBS en mer soit récemment effectuée soit en projet. Deux très grands événements s’y sont produits récemment, fournissant des jeux de données tout à fait uniques. L’enjeu reste considérable puisque la ville d’Istanbul est particulièrement menacée.

En savoir plus :

Figure 1 : Distribution spatio-temporelle des grands séismes le long de la faille Nord Anatolienne (NAF)