Matériaux extraterrestres / Terre primitive / Vie primitive

 Le projet QUESA (Quarantaine Extraterrestrial Simple Analysis / projet CNES R&T 2017-2021, projet CDP COOL IDEX 2018-2021) anticipe les missions de retour d’échantillons extraterrestres (Hayabusa II - JAXA, Osiris Rex, Mars-2031, Phobos - NASA) et a pour but la caractérisation non destructive et non invasive des échantillons en quarantaine.

Nous réalisons par exemple des mesures simultanées par fluorescence hyperspectrale et diffraction, complétées par de la tomographie 3D et de la spéciation 2D et 3D. Ces mesures sont réalisée dans un porte échantillon breveté à l’échelle européenne, en collaboration avec le CNES, sous les conditions de protection planétaire BSL4. Des mesures de laboratoires sont aussi possible avec notre porte échantillon, via la spectroscopie Raman ou infra-rouge. Ces mesures permettent d’ obtenir une composition élémentaires, la cristallinité des grains, leur morphologie 3D ou encore leur chimie locale (cristallochimie, contenu d’eau, charge en composé C organique ou inorganique)

 Terre primitive / Vie primitive :
Au cours des 18 dernières années, nous avons étudié l’origine de la vie la plus précoce (ceinture de roches vertes de Barberton) et la photosynthèse (cherts de Gunflint) par nano-imagerie par rayons X de fossiles de stromatolites. Une collaboration continue avec le Pr. A. Hofmann de l’université de Johannesburg (Afrique du Sud) s’est engagée l’année dernière pour l’étude de fossiles archéens parfaitement conservés de 3.4 Ga, ainsi que de supposés plus anciens fossiles du craton des Indes orientales. Ces études font partie du projet CDP-Cool UGA IDEX dans lequel nous visons la caractérisation de l’origine de la vie sur Terre, à mettre en lien avec la recherche de vie extraterrestre dans le système solaire sur des échantillons retournés de Mars et d’astéroïdes, et sur l’établissement d’une biosignature spécifique à la recherche d’exoplanètes.

 Nous travaillons aussi sur la diversité des petits corps dans le système solaire, en utilisant l’enregistrement dans les micrométéorites terrestres au cours des derniers Ma (collections Antarctica). Pour répondre à cette question, il faut en premier lieu quantifier les modifications chimiques, isotopiques et physiques lors de l’entrée dans l’atmosphère. Ce projet implique des collaborations avec l’Université de Pise (Italie) et l’Université Vrije de Bruxelles (Belgique).

Contacts :
 A. Simionovici
 E. Lewin
 C. Cordier
 L. Truche
 F. Brunet