Principales responsabilités

[*RESPONSABILITES NATIONALES*]

[**Directeur du Département des Sciences de la Terre et de l’Univers
Direction de la Recherche, MENRT (1998 – 1999)*]

Objectif phare collectif : L’objectif assigné par le ministre (C Allègre) à la direction de la recherche (D Nahon) était de renforcer les synergies entre les deux pôles de la recherche en France : les universités et les organismes de recherche. Dans un contexte de déficit de discussions une coalition d’intérêts particuliers a limité cet objectif, au détriment de l’intérêt général, et a conduit au départ collectif début 1999 de l’ensemble des directeurs des 7 départements.

Actions phares collectives : création et mise en place des écoles doctorales actuelles, établissement des éléments de base d’un système de financement sur projet et d’un système national d’expertise de la recherche.

Le département des Sciences de la Terre et de l’Univers était l’un des 7 départements de la direction de la recherche. Chaque département était en charge de la coordination universités – organismes avec pour le département SDU des directeurs adjoints pour les organismes (H. de Feraudy) et pour les universités (Y. Gaudemer), un coordonateur (R. Ferlet) et un ensemble de Chargés de mission et d’Experts scientifiques.

Principales actions du Département STU 1998-1999 :

Objectif phare : Développement des coopérations entre universités et organismes par la mise en place de structures communes : réseau national d’observatoires, unités mixtes, programmes internationaux...

Politique internationale
– Collaborations internationales  : soutien de programmes spécifiques en Asie et en Afrique, participation à la définition des programmes européens (5ème PCRD), mise en place de procédure de lettres de mission du MENRT pour ses représentants dans les instances internationales.
– Développement des recherches en TOM-DOM pour servir de plate-forme aux transferts de la recherche française et d’échanges avec l’international
Coordination Organismes - Universités
– Prospective recherche - enseignement supérieur - contractualisation des établissemente et des organismes : proposition d’évolution de l’enseignement STU avec approche pluridisciplinaire des études sur la planète intégrant l’ensemble des forces vives de la recherche. Encouragement, dans chaque université, à un regroupement de ces forces vives dans des structures communes type “Observatoires“ responsables à la fois de la recherche et de l’enseignement et garantes de la qualité des recrutements dans les prochaines années. Promotion des unités mixtes avec l’ensemble des EPST concernés.
– Contrat de Plan Etat Région  : développement et stabilisation les grands pôles de recherche sur l’Environnement en France, encouragement pour tous les établissements à une meilleure coordination entre recherche et enseignement supérieur.
Nouvelles actions volontaristes
– Action envers les jeunes chercheurs  : mise en place d’une opération “Coup de pouce à l’insertion dans la recherche“ pour les jeunes chercheurs et enseignants - chercheurs STU recrutés l’année précédente pour une aide à l’autonomie dans la recherche par un soutien à leurs projets de recherche.
– Actions Concertées Incitatives pour des recherches dans des domaines prioritaires associant les recherches fondamentales et leur valorisation socio-économique et industrielle : éléments de base de 3 actions : Climat et Océans, Eau et Erosion, Observation de la Terre et Risques. Proposition des restructurations associées : conseils scientifiques (prospective et stratégie), direction des programmes, préparation de la mise en œuvre par les organismes, arrêt des structures redondantes.
– Mise en place des écoles doctorales : développement de l’autonomie des établissements pour une politique de recherche cohérente.
Outils et équipements communs, TGE
– Plan pluriannuel d’évolution des TGE : réflexion et proposition de rationalisation des grands instruments (astronomie au sol et dans l’espace, bateaux, avions, outils d’analyses et de caractérisation...).
– Équipements d’analyses communs : soutien ligne synchrotron “Environnement“ sur actions spécifiques du département STU, et participation au financement d’outils d’analyses de pointe avec d’autres départements de la DR.
– TGE - ESO - ALMA : inflexion de la démarche de réflexion sur le programme radio-astronomie ALMA par la promotion d’une structure indépendante de l’ESO pour une étude de faisabilité de ce programme, mise au point des textes fondateurs de cette démarche et obtention de l’engagement du Ministre sur ce projet ALMA.
– Bateaux  : Réflexion sur l’évolution de la flotte océanique en coordination INSU - IFREMER - SHOM ; rationalisation de l’utilisation du Marion Dufresne II pour la recherche, promotion d’études de paléoclimats
– Avions  : réflexion et stratégie de remplacement des avions de recherche (avec Direct. Techno. et METEO).
Organismes et réformes de structures
– CNAP  : participation à la réforme du CNAP pour une plus grande autonomie des établissements et l’affirmation de la politique du MENRT : synthèse des éléments du dossier et discussion avec la communauté.
– Recherches Polaires  : évolution de l’Institut Français pour la Recherche et la Technologie Polaires (IFRTP - IPEV) renforçant l’évaluation scientifique des projets et l’intégration des meilleurs chercheurs de la discipline dans les recherches polaires ; ouverture internationale du programme CONCORDIA pour l’excellence de ses thèmes scientifiques.
– Restructuration de l’ORSTOM - IRD : participation et suivi de l’évolution des statuts de l’organisme (membre du CA), proposition et suivi de la mise en place des unités mixtes de recherche avec les universités.
– Suivi de l’INSU et du secteur STU du CNRS, réflexion sur une évolution du développement des disciplines, affichage des priorités, structuration en pôles d’excellence et maintien d’une recherche de qualité, éventuellement très ciblée, dans toutes les universités comportant des enseignants - chercheurs soucieux de poursuivre une activité de recherche conforme à leur statut.

[**Responsabilités de programmes scientifiques CNRS – INSU*]
Vice-Président “DBT-1, Instabilité“ ; Vice-président ; “GDR, Géomécanique des roches profondes“ ;
Président “DBT-2, Fluides dans la croûte“

[**Présidences de comités d’évaluation de laboratoires*]
(Rennes, Lille, Besançon, Strasbourg, Montpellier)

[*RESPONSABILITES REGIONALES*]

[**Co-responsable du programme ENVIRHONALP (2001-2010)*]

Action phare : animer la réflexion au niveau régional sur le développement des constructions et des équipements communs (plateformes technologiques).

Membre fondateur d’Envirhonalp (chargé de mission UJF) avec B. Chocat (INSA-Lyon), D. Creutin (INP-Grenoble) et C Schmidt-Lainé (Cemagref).
Envirhonalp est désormais un GIS qui emploie 2 personnes. Il réunit l’ensemble des acteurs concernés par l’environnement et les risques en Rhône-Alpes (neuf établissements d’enseignement supérieur et de recherche – ENMSE, ENTPE, Grenoble INP, INSA, ENS Lyon, UCBL, UJF, UJM, UdS et quatre organismes nationaux de recherche – CNRS, IFSTTAR, IRD et IRSTEA) et la Région.
Exemple d’activités d’Envirhonalp :
– Préparation et suivi de réalisation du contrat de projet Etat-Région,
– Aide au montage de plateformes technologique régionales en appui aux pôles de compétitivité,
– Préparation du plan Campus 2008-2018
– Participation à la création d’un pôle de recherche en écotoxicologie à Rovaltain,
– Montage d’un centre d’information sur le risque écologique et sanitaire,
– Participation à un projet européen sur les éco-innovations,
– Contribution aux Plans Climat, Atmosphère, Santé, Schéma de Cohérence Territorial
http://envirhonalp.obs.ujf-grenoble.fr/

[**Référent programme du plan Campus pour le projet EDD (2008 - 2014)*]

Référent programme EDD après transfert de la responsabilité d’Envirhonalp (à F. Renard) lors du renouvellement du GIS en 2010. Le Projet EDD (Environnement pour un Développement Durable) complète les actions de constructions d’Envirhonalp initiées au CPER. Cinq plateformes ont été réalisées : (i) Climat Planète (extension OSUG-B, amphi & rénovation ISTerre), (ii) Procédés Environnement Industrie, (iii) Mécanique et Risque, (iv) Biologie Environnement Systèmes, (v) CORIOLIS pour un total de 32 millions d’euros auxquelles s’est ajouté un soutien aux collections géologiques et à l’espace muséographique (animation vie de Campus), voir ci-dessous.

[**Présidence du Pôle Alpin des Risques Naturels (2007 – 2012)*]

Le PARN assure le lien entre la recherche et la décision publique. Le Pôle emploie 5 personnes. Il met en place des programmes de recherche coordonnés ayant pour but de développer des outils scientifiques et techniques plus performants qui sont mis à disposition des gestionnaires des risques. Il contribue ainsi au lien entre la recherche et la décision publique. Il gère également des programmes européens (Inter Reg) sur ce thème.
http://www.risknat.org/

[**Co-présidence du Conseil scientifique du plan Climat de la METRO (2008 - 2013)*]

Co-présidence avec P. Criqui économiste : l’objectif était, à partir de l’observation du mode d’organisation et de gouvernance de la collectivité : (i) de fournir des données sur l’évolution locale du climat pouvant alimenter l’information grand public, (ii) d’analyser des données issues de l’observatoire du Plan Climat, (iii) de conseiller sur les actions en cours, (iv) d’établir une prospective d’orientation.

[**Présidence du Conseil d’administration de l’Observatoire de Montpellier (OREME) (2008 – 2011)*]

Observatoire méditerranéen regroupant 6 laboratoires (Géosciences et Biologie environnementale) http://www.oreme.univ-montp2.fr/

[*RESPONSABILITES UNIVERSITE GRENOBLE*]

[**Vice-Président Adjoint Recherche Université Joseph Fourier
(Sciences de la Terre et de l’Univers) 1995 - 1997*]

Action phare : intégration de l’ensemble des labos Terre Univers Environnement dans l’Observatoire et transfert de la géologie de Dolomieu vers le Campus

Coordination de 7 laboratoires répartis dans 4 UFR dans les disciplines suivantes : Glaciologie Environnement, Planétologie, Géophysique Géochimie, Géologie, Hydrologie, Préhistoire, Géographie. Rôle d’analyse, de propositions et d’accompagnement.
Préparation du quadriennal UJF 1999-2002 : Proposition de regroupement de l’ensemble des labos SDU dans une seule UFR l’Observatoire avec le concours d’un comité de prospective et des directeurs de formations : rapport de prospective, analyse de l’état actuel et stratégie pour une meilleure coordination des outils communs de recherche et pour définir et gérer toutes les filières d’enseignement communes.
Proposition menée à bien par intégration des 6 labos de STU (+ 1 équipe) de l’Université de Grenoble au sein de l’Observatoire de Grenoble et intégration de l’enseignement de 2ème et 3ème cycle au sein de l’Observatoire (vote favorable du CA fin 1998).
Mise en route et suivi du transfert sur le Domaine Universitaire des géologues de Dolomieu (LGCA) et de leur rapprochement des autres labos du secteur, recherche de financement et coordination de leur installation au 3ème étage de la Maison des Géosciences.

[**Directeur de la fédération de recherche FAUST (1997 - 2000)*]

Action phare : maintien du laboratoire de géologie des chaines alpines (LGCA) associé au CNRS

La Fédération Alpine des Unités des Sciences de la Terre réunissant le LGIT et le LGCA avait pour objectif d’affirmer l’importance de la synergie entre géophysique et géologie à Grenoble et du maintien du LGCA comme unité associée au CNRS. Le succès des objectifs communs et des collaborations soutenues a été convaincant pour les tutelles.

[**Directeur de l’Observatoire de Grenoble (2001 – 2006)*]

Action phare : développement des synergies recherche, formation, observations, diffusion des connaissances

Soutien à l’émergence de nouveaux thèmes de recherche : encouragement et soutien aux collaborations scientifiques autour de plates formes technologiques et d’outils communs.
Nouvelles activités d’Observatoires : astrophysique, géodynamique, environnement (interférométrie optique, déplacement de surface par GPS, glaciers alpins, pollution de l’eau et des sols, hydro-météorologie).
Elargissement des services communs (calcul, documentation, communication) et mise en place de centres de ressources communes (outils géophysiques et géochimie)
Développement des activités d’enseignement en lien avec les forces de recherche : Licences et Masters Terre Univers Environnement, options recherche (R) ou professionnelles (P) : Terre solide (R), Océan-atmosphère-hydrologie (R), eaux souterraines (P), Géociences exploration risques (P), enseignement Sciences de la Vie et de la Terre (P)
Diffusion des connaissances :
– Création de la filière diffusion des savoirs (modules d’ouverture vers étudiants, grand public, acteurs socio-économique, enseignants primaire et secondaire en présentiel et sur internet) ;
– Création du sentier géologique sur la colline de la Bastille.
– Initiation d’un projet d’espace muséographique.
Promotion de projets de construction et d’équipements de plates - formes technologiques :
– CPER 2007-2013 (2,7 M€) , “formation et administration“ pour l’Observatoire (déménagement de Dolomieu) : rénovation bat. D Phys. (1000 m2, 2011) et construction neuve en extension OSUG D (450 m2, 2015).
– CPER 2007-2013 (3,4 M€), “recherche“ : bat. neuf (650 m2, couplé avec bat. neuf OSUG D) et rénovation (CERMO, 2050 m2).

[**Responsable de l’espace muséographique de l’Observatoire de Grenoble (2002 – 2015)*]

Initié en 2002 au sein de l’Observatoire ce projet financé en 2012 dans le cadre du Plan campus (Etat, collectivités et université, voir ci-dessus) a été achevé en 2015. Il a été associé au déménagement des collections géologiques depuis l’Institut Dolomieu vers le domaine universitaire. Cet espace muséographique, situé dans le hall du nouveau bâtiment de l’Observatoire (OSUG D), comporte un ensemble de vitrines qui présentent les collections géologiques et les activités d’observation et de recherche de l’Observatoire dans toutes leurs diversités (Terre, Environnement, Univers). Les publics visés sont les étudiants, les personnels et les visiteurs de l’université. L’entrée est libre aux heures d’ouverture des enseignements. L’objectif est de mieux faire comprendre les processus naturels à partir d’observations en vitrine expliquées sur des écrans intégrés. Pour en savoir plus :
http://www.osug.fr/sciences-pour-tous/lieux-a-visiter/espace-museographique/