Benjamin Malvoisin obtient le prix Haüy-Lacroix

La Société Française de Minéralogie et de Cristallographie (SFMC) a décerné, cette année, le prix Haüy-Lacroix à Benjamin Malvoisin pour sa thèse intitulée « Conditions réductrices associées à la serpentinisation : suivi magnétique de l’hydratation de l’olivine de San Carlos, étude de cas naturels et application à la production industrielle d’H2 ». Encadrée par Fabrice Brunet et Julie Carlut, cette thèse est le fruit d’une collaboration entre trois laboratoires (ISTERRE, ENS, IPGP). Benjamin s’est principalement intéressé à la production d’hydrogène en contexte naturel (hydrothermalisme océanique et métamorphisme). Cela l’a conduit à participer à une campagne en mer (Coll. M. Cannat, IPGP) et à travailler en terrain métamorphique en Corse alpine (Coll. C. Chopin, ENS). Au laboratoire, il a développé une approche magnétique originale pour suivre l’avancée de réactions minéralogiques qui, comme la serpentinisation de l’olivine, produisent de la magnétite. Sa connaissance des processus de production d’hydrogène naturel a amené Benjamin à proposer une méthode de production d’H2 à partir de déchets sidérurgiques, objet d’un dépôt de brevet européen (CNRS – Université de Grenoble – Université Aix-Marseille). Actuellement, Benjamin est post-doctorant en Suisse, à Lausanne, où il travaille notamment sur la conception de modèles numériques pour étudier la fracturation assistée par les réactions minéralogiques (variations volumiques).