Les glissements de terrain sont responsables de près de 10000 victimes par an. Près de 60 % d’entre eux sont déclenchés par des séismes. Des chercheurs IRD d’ISTerre et des chercheurs de l’INGEMMET au Pérou viennent pour la première fois de mesurer un tel déplacement du sol provoqué par une secousse sismique. Celle-ci, survenue dans la région de Maca au sud du Pérou en juillet 2013, a entraîné un affaissement du sol, phénomène qui a été observé pendant plus d’un mois.
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Articles
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Séismes et glissements de terrain : un comportement similaire
7 novembre 2014, par Anaïs SCHNEIDER -
La formation des carbonates vue à l’échelle nanométrique
9 septembre 2013, par Nicolas GILLETLa formation et la dissolution des minéraux de carbonate de calcium est un des processus chimiques les plus importants dans l’environnement terrestre. Une étude parue récemment dans la revue Science, issue d’une collaboration entre chercheurs des Etats-Unis, d’Australie et de l’ISTerre, basée notamment sur la modélisation numérique, révèle une étape inattendue de coalescence de gouttes denses à l’échelle nanoscopique, précédant la formation des carbonates de calcium.
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Le glacier des Bossons protège le sommet du Mont Blanc de l’érosion
17 juillet 2013, par WebmasterGrâce à l’analyse géochronologique U/Pb et granulométrique des sédiments en provenance du glacier des Bossons, une équipe française, impliquant des chercheurs d’ISTerre, vient de montrer que le sommet rocheux du Mont-Blanc est préservé de l’érosion : l’ensemble de cette partie des Alpes étant affecté d’une surrection voisine de 0.5 mm/an, l’altitude du sommet rocheux du Mont-Blanc augmente actuellement alors que la base de son versant reste à une altitude presque constante. (Revue Earth and Planetary Science Lettres de juillet 2013)
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L’aléa sismique en Europe
8 juillet 2013Dans le cadre d’un projet européen (FP7), le programme Share (Seismic Hazard Harmonization in Europe) a permis de réunir les équipes de recherche de 18 institutions appartenant à 12 pays afin de rassembler et améliorer les données permettant d’estimer de manière homogène l’aléa sismique sur le territoire européen. Environ 50 chercheurs (sismologues, tectoniciens, géodésiens, historiens et ingénieurs du génie parasismique), dont des chercheurs de l’ISTerre, ont contribué directement à ce programme de 4 ans.
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Environnement, écologie et géosciences placent l’UJF dans le top 50 du classement de Taïwan 2014
4 novembre 2014, par Anaïs SCHNEIDER, WebmasterLes sciences de la Terre et de l’Environnement grenobloises se trouvent en très bonne place dans les classements thématiques du National Taiwan university ranking.
L’OSUG, partie prenante des recherches menées dans ces thématiques, se réjouit de voir une nouvelle fois l’UJF bien classée mondialement ! -
Y aurait-il un mécanisme universel d’altération en milieu aqueux ?
22 janvier 2015, par Anaïs SCHNEIDER, WebmasterLes verres sont considérés comme des matériaux durs, mais ils deviennent instables en présence de l’eau. L’altération chimique des verres silicatés dans les régions volcaniques et en particulier aux dorsales océaniques, joue un rôle primordial dans la composition chimique des océans et la régulation du climat terrestre. Une étude publiée récemment dans la revue Nature Materials, issue d’une collaboration entre plusieurs laboratoires* du CNRS, des universités françaises de Grenoble, Rouen, Aix-Marseille Université, des Pays-Bas et du Royaume Uni, met en lumière un nouveau mécanisme de corrosion des verres. Ce travail est fondé sur une étude détaillée à l’échelle nanométrique de la couche d’altération qui se forme à la surface des verres au contact avec de l’eau. Ce mécanisme, déjà observé pour des minéraux serait-il universel en milieu aqueux ?
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Le spectromètre micrométrique SWIFTS part à l’étude des séismes et des marées terrestres
24 avril 2015, par Anaïs SCHNEIDER, WebmasterLe plus petit spectromètre du monde est parvenu à mesurer d’infimes déformations de la croûte terrestre, de l’ordre d’un millimètre sur une longueur de mille kilomètres. Des chercheurs de l’Institut des sciences de la Terre (ISTerre) et de l’Institut de planétologie et d’astrophysique de Grenoble (IPAG) ont en effet utilisé le spectromètre SWIFTS [1] pour étudier ces mouvements encore mal connus. Ces travaux [2] sont publiés le 23 avril 2015 dans la revue Optica.
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Pourquoi la faune arctique est-elle aussi fortement contaminée par le mercure ?
10 juin 2015, par Anaïs SCHNEIDER, WebmasterUne équipe internationale de chercheurs, parmi lesquels des chercheurs d’ISTerre et du laboratoire Géosciences environnement Toulouse (GET/OMP, CNRS / UPS / IRD / CNES), a réalisé les premières mesures de mercure dans l’océan Arctique central, au-delà de 79°N. Leurs résultats montrent que du méthyle-mercure, un composé toxique du mercure, est produit dans la colonne d’eau, à beaucoup moins grande profondeur que dans les autres océans et plutôt dans la zone de glace marginale, c’est-à-dire à (…)